dimanche 2 avril 2017

#58: "Tous les chemins mènent à Rome"

Garder du temps pour son couple, c’est essentiel. De temps en temps, partir en amoureux permet de souffler. Juste lui et moi. Sans les enfants. Ne s’occuper que de nous.

Ces instants sont rares et précieux. Comme nos rythmes de vie sont clairement opposés, nous n’avons pas le temps de partager une activité ensemble. Une fois par an, nous nous accordons un long week-end dans une capitale avec une épreuve sportive qui nous permet de visiter la ville sous un angle différent.
L’an passé c’était le marathon de Stockholm, cette année ce sera celui de Rome!
 
Engagée dans le Raid multi-activités des Alizés à l’automne prochain, j’ai choisi de faire l’impasse ayant une programmation de compétitions déjà importante avec la team Go Maman Go. J’irais courir pour le supporter à différents points kilométriques. J’ai déjà étudié mon parcours. Cela me fera une sortie longue.

Ce matin, dimanche 2 avril, nous partons en direction du Colisée, lieu de la ligne départ à 1km de l’hôtel. Le stress monte de son côté, toujours confiant, cela me fait presque sourire. J’ai un sentiment mitigé, je regrette presque de ne pas partir avec lui. Je n’aime pas être sur la touche. Mon estime en prend un coup. 

Nous sommes vite séparés quand il faut rentrer dans le long couloir qui mène aux différents sas de départ. Pincement au coeur. J’essaie de le suivre de loin,  les camions remorques  contenant les sacs (consignes) me bloquent rapidement de vue, la foule est immense. A force de m’entêter de vouloir le retrouver dans ce flot de coureurs, je me retrouve prise dans un autre sas de départ, celui de la Fun Run (4km de marche ou de course). Les hautes barrières à droite et à gauche m’empêchent de sortir. L’idée de remonter la rue noire de monde me stoppe direct. Je suis là, j’y reste. Je regarde vite fait si cela colle avec mon parcours, ça le fait à deux km près. C’est une course où les poussettes sont admises (j’aime!), les kids trépignent d’impatience en attendant le coup de starter (c’est énorme de les voir si enthousiastes), il y a des groupes d’amis évoluant avec des banderoles pour des asso caritatives (tiens, ça me rappelle quelque chose), mêmes les chiens en laisse sont « dossardés », c’est convivial et familial!  Parfait. Juste ce qu’il me fallait pour me ressaisir!
Sauf que… le tonnerre a décidé de gronder! 

Et la pluie se met à tomber, pas qu’un peu: la douche! Je suis obligée de mettre toutes mes fringues sèches dans un sac plastique pour les protéger de la pluie à l’intérieur même du sac à dos. J’ai pris un départ un peu moins cool que prévu, les rue de Rome sont pavées, la pluie les rend glissantes. J’ai couru 4 bornes en slalomant entre les participants, j’ai travaillé mes appuis et mes relances. C’est finalement assez technique pour de la route, les pavés ne sont pas réguliers, il y avaient des trous, beaucoup de flaques, il a fallu contrôler les poses de pieds et faire attention aux chevilles.

« Et les bébés en poussette? » me direz-vous! Protégés par l’habit de pluie, je suis sûre que 50% des tout petits dormaient 500m à peine après le départ. Les enfants? Je n’ai pas vu un gone pleurer, râler ou faire la tête. C’était la « fête à la grenouille »! L’arrivée s’est faite dans le Circo Massimo avec une petite médaille à la clé. Hyper sympa! J’ai bien pensé à mes enfants me demandant comment on aurait géré cela tous les 5. Même si j’apprécie ces temps d’activité physique rien que pour moi toute seule (décompression nécessaire), ce matin ils m’ont beaucoup trop manqué. 


Puis je suis allée rejoindre les points de parcours du marathon, espérant voir et encourager mon homme! La pluie était tellement dense, on y voyait rien. C’était désespérant! Je l’ai finalement retrouvé au point kilométrique 41. Son sourire m’a redonné la pêche. Il a fini en 4h02 sous une pluie battante! Bravo!

Rome est une des plus belles villes que j’ai pu visiter. En amoureux, c’est fantastique. C’est un musée à ciel ouvert. Les temples, les églises et les amphithéâtres antiques font partie de de l’urbanisme de la ville. Les amateurs de la bonne chère ne sont pas en reste, je n’ose à peine parler des glaces (mama mia). Je sais pourquoi j’ai marché (23km par jour en moyenne) et pris le temps d’un petit footing avant le petit déjeuner chaque matin: POUR EN PROFITER UN MAX!
Le Colisée
Basilique Saint Pierre depuis la Coupole - Vatican
Basilique Saint Pierre - Vatican
Ponte Sant'Angelo

Un moment important: le choix de son plat ;-)

Les glaces italiennes: un (des) autre(s) grand(s) moment(s)!



Vous l’aurez compris, allez faire un tour à Rome, c’est magnifique!
A très vite pour de nouvelles expériences! Go Maman Go!

Sophie

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